Thursday, January 25, 2007

Ô ma bien-aimée !

Tes cheveux sont le lin dont je tisse ma voile,
Ton oreille, un saphir éblouissant la nuit.
Ô pâle tourterelle, à ton bras et sans bruit,
J’irai vers la colline, amoureux d’une étoile

Ton sein, tel une grappe où ma lèvre s’attarde,
Mûrit comme une vigne aiguisant mon désir,
Envahissant ma veine ; et mon cœur va choisir
Ton regard lumineux, éclat de ma mansarde.

Fleurit la violette où sombre l’aromate,
Embaumant tous mes jours en vapeur délicate,

Tandis que ta rivière étire son plaisir.
Viens, Ô ma bien-aimée ! en mon nid sonne l’heure
D’un soleil capiteux au seuil de ma demeure ;
En doux amant j’irai, t’enlaçant à loisir.

By courtesy @Marine juillet 2003

No comments: